En prolongement de notre réflexion d'hier, ce lien vers une interview d'Anne Cheng parue dans l'excellente revue Vacarme :
http://www.vacarme.org/article1917.html
On y apprend que la Chine peut à elle seule constituer un modèle mémoriel à distinguer de ses voisins asiatiques. Traversée par de vastes projets de sociétés qui ont marqué l'histoire du XXe siècle, la pensée chinoise serait un formidable exemple pour étudier les amnésies, les réminiscences et les adaptations de la tradition face à la modernité.
On pourra donc lire tout d'abord cette interview, avant d'aller visiter la page Internet de l'auteur sur le site du Collège de France puisqu'Anne Cheng y est titulaire de la chaire "Histoire intellectuelle de la Chine" depuis 2008. Cette reconnaissance institutionnelle est une chance pour le lecteur puisqu'elle lui permet de diffuser largement ses travaux dont de nombreux extraits sont publiés sur cette page.
On ne se privera pas cependant d'emporter en vacances l'un de ses ouvrages sur la question :
- Histoire de la pensée chinoise, Éditions du Seuil, 1997, 650 p. (Ouvrage récompensé en 1997 par le prix Stanislas Julien de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et par le prix Dagnan-Bouveret de l'Académie des sciences morales et politiques ; Réédition révisée et mise à jour en format de poche dans la collection « Points-Essais »).
- La pensée en Chine aujourd'hui, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio essais », 2007.