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C'est Quoi ?

  • : Histoire, Mémoire et Société (ISSN : 2261-4494)
  • : Ce blog se propose tout d'abord de recenser et d'analyser les réminiscences régulières de la mémoire dans notre actualité. Il vise aussi à rassembler différentes interventions d'historiens, mais aussi d'autres spécialistes, sur le rôle et les conséquences de la mémoire dans nos sociétés. Enfin, des réflexions plus fouillées sont proposées ponctuellement sur les manifestations de la mémoire dans les sociétés d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs. ISSN : 2261-4494
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C'est Qui ?

  • Mickaël BERTRAND
  • Citoyen, historien et enseignant, j'ai souhaité partager sur ce blog mes réflexions quotidiennes sur la place de l'histoire et de la mémoire dans l'actualité nationale et internationale.
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Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Cherche La Pépite

9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 06:38

JORF n°0184 du 9 août 2013 page 13601
texte n° 79

ARRETE
Arrêté du 2 août 2013 portant nomination au Haut Comité des commémorations nationales

NOR: MCCC1312126A


Par arrêté de la ministre de la culture et de la communication en date du 2 août 2013 :
Sont nommés membres du Haut Comité des commémorations nationales :
M. Christian Amalvi, professeur à l'université Paul-Valéry - Montpellier-III.
Mme Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences.
M. Gilles Cantagrel, musicologue.
M. Alain Corbin, professeur émérite à l'université Paris-I - Panthéon-Sorbonne.
Mme Nicole Garnier, conservatrice générale, chargée du musée Condé de Chantilly.
Mme Claude Gauvard, membre de l'Institut universitaire de France.
M. Robert Halleux, membre de l'Académie royale de Belgique.
M. Jean-Noël Jeanneney, ancien ministre.
M. Pascal Ory, professeur à l'université Paris-I - Panthéon-Sorbonne.
M. Alfred Pacquement, directeur du musée d'art moderne Georges Pompidou.
M. Jacques Perot, président de l'Association française pour la protection des archives privées.
Mme Danièle Sallenave, membre de l'Académie française.
Mme Danièle Sallenave est nommée présidente du Haut Comité des commémorations nationales.

Pour rappel, ce Haut comité des commémorations nationales a été institué par arrêté du 23 septembre 1998 afin de conseiller le ministre de la Culture et de la Communication dans la définition des objectifs et des orientations de la politique des Célébrations nationales. À ce titre, il propose chaque année à l’arbitrage du ministre une liste d’anniversaires susceptibles d’être inscrits au nombre des commémorations officielles.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 09:14

 

L'imaginaire au pouvoir

 

Mémoire(s) des origines et stratégies de légitimation du pouvoir

Lyon - 11-12 décembre 2013

 

 

Ce colloque proposé par le Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique s'inscrit dans le cadre d’une série de rencontres universitaires dont l’objectif commun est de mettre au jour les stratégies de légitimation du pouvoir.

 

Le premier, prévu en décembre 2013, portera sur la thématique suivante : Mémoire(s) des origines et stratégies de légitimation du pouvoir.

Les communications permettront notamment de s'interroger sur l'utilisation dans ce cadre de l’historiographie, de la généalogie et de l’anthroponymie, des emblèmes et insignes du pouvoir (sceaux, devises, décorations, monnaies, actes officiels...), des rites et actes de représentations et de légitimation du pouvoir (tels que les sacres, jubilés, mariages, funérailles mais aussi les hommages, anniversaires, commémorations) et enfin des lieux de mémoire.

 

Si les pistes proposées dans l'appel à communication mettent essentiellement en valeur des stratégies mémorielles anciennes et souvent liées au pouvoir monarchique, les organisateurs précisent cependant qu'ils ne souhaitent pas "restreindre le champ chronologique des recherche".

L'objectif est ambitieux mais il promet des réflexions passionnantes sur l'histoire des usages politiques du passé de Périclès à François Hollande...

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 09:47

 

L'actualité mémorielle est foisonnante. Revue de presse de quelques références qui pourraient intéresser les lecteurs de ce blog.

 

Un projet transdisciplinaire autour de la mémoire

Questions de sciences, Enjeux citoyens (QSEC) est un collectif qui a pour ambition d'encourager les rencontres entre des habitants de la région Ile-de-France et des chercheurs autour d'un projet annuel de réflexion commune. Après la bioéthique, l'alimentation et l'argent, c'est au tour de la mémoire d'être au centre de leur attention pour la saison 2012-2013.

Vous pouvez retrouver sur leur site Internet une description du projet et suivre l'avancée des travaux.

L'intérêt d'une telle initiative repose non seulement sur la démarche citoyenne de co-réflexion, transmission, vulgarisation... mais aussi sur l'aspect transdisciplinaire du projet dont le conseil scientifique rassemble une historienne, un neuropsychologue et un psychiatre.

L'avancée des travaux peut être suivie par l'intermédiaire du blog.

 

QSEC-memoire.jpg

 

 

Le centenaire de la Grande Guerre en ordre de marche

 En préparation depuis plusieurs années déjà, les commémorations de la Première Guerre mondiale s'annoncent grandioses et promettent de passionnants échanges sur le rôle essentiel de cet évènement dans les processus de transmission mémorielle.

En attendant les premières manifestations, colloques et autres ouvrages en cours d'écriture, vous pouvez consulter le site de  la Mission du Centaine qui rassemble des archives, des dossiers documentaires et un panorama des manifestations à venir.

 

mission_centenaire.jpg

 

 

Colloque : Histoire et mémoires du génocide arménien

Je reproduis ci-dessous le programme d'une journée d'étude organisée conjointement par plusieurs acteurs importants autour des questions mémorielles et dont l'objectif est de revenir sur  les débats et polémiques autour d'une initiative législative française sur la reconnaissance du génocide arménien.

Le projet devrait d'ailleurs bientôt revenir devant les médias puisque  François Hollande s'était engagé à répondre aux revendications mémorielles de la communauté arménienne française et que  la Turquie utilise toujours ce dossier comme un point de chantage systématique dans les négociations diplomatiques et économiques avec le France. (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

 

Colloque-genocide-armenien.png

 

Yerushalmi, passeur d'histoire et de mémoire

Nonfiction.fr consacre  un dossier à l’historien Yosef Hayim Yerushalmi, disparu en 2009.

Spécialiste de l'histoire des Marranes (juifs de la péninsule ibériques contraints de se convertir au catholicisme au XVe siècle, mais qui continuaient à pratiquer en secret le judaïsme), il a également beaucoup écrit sur la place du passé (sous la forme historienne ou mémorielle) dans la culture juive, notamment par l'intermédiaire de l'ouvrage Zakhor, Histoire juive et mémoire juive (Gallimard, 1984).

 

Yerushalmi.jpg

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 07:44

 

Le titre du colloque ne pouvait nous laisser indifférent, sa description non plus :

"On a beaucoup parlé et écrit sur les mémoires de groupe et communautaires en limitant leur rapport et leur histoire à des conflits, des « guerres », des concurrences, des stratégies d’occultation ou de mise sous silence à tel point que ces termes sont devenus des lieux communs d’une sorte de doxa plus générale sur la mémoire collective et culturelle dont s’alimentent les discours universitaires et médiatiques, sans venir les interroger – à quelques exceptions près.

Le colloque propose de procéder à une lecture critique de ces termes en venant questionner l’émergence, la constitution (l’institution) et la mise en rapport de différentes mémoires exemplaires des grandes violences du XXe siècle. Les interventions donneront ainsi une approche comparée, d’une part, de l’émergence et de la constitution de certaines mémoires de groupe (comment s’affirment-elle et se font-elle reconnaître dans l’espace public et dans la culture ?), d’autre part, des rapports que ces mémoires peuvent entretenir avec d’autres mémoires dont elles partagent, sinon le même événement, du moins un temps, des caractéristiques ou des préoccupations communes".

 

Le programme témoigne d'un attachement aux principaux évènements du XXe siècle qui cristallisent encore aujourd'hui les manifestations mémorielles : Grande Guerre, Seconde Guerre mondiale et Guerre d'Algérie.

Les organisateurs ont cependant opéré un classement thématique et non pas chronologique des différentes interventions, identifiant des "mémoires traversant l'histoire", d'autres "en chantier" et enfin, certaines qualifiées de "périphériques" (qui aurait pu aussi s'appeler "autres" au regard du contenu très disparate). 

 

Parmi les interventions, mon attention a été particulièrement attirée par la proposition de Pierre Albertini sur les "paradoxes de la mémoire gay : l'exemple français". Ayant moi-même réalisé une communication sur ce thème en 2009 lors d'un colloque sur les mémoires victimaire dont les travaux ont été publiés chez Champ Vallon en 2011, je serais curieux d'entendre comment cette thématique a été renouvelée par un collègue.

 

Actualisation du 1er mai 2013

Merci aux lecteurs attentifs de ce blog qui m'ont signalé la publication des communications de ce colloque sur Internet. Vous pouvez donc désormais écouter les différentes interventions librement.

 

Le programme :

Vendredi 18 janvier 2013 - 14h00-19h00

MEMOIRES TRAVERSANT L’HISTOIRE

Christian BIET (Paris-Ouest Nanterre / HAR/ IUF) : Les leçons de l’Édit de Nantes
Nicolas
BEAUPRE (UBP Clermont-Ferrand 2 / CHEC / IUF) : La Grande Guerre : du témoin à l’historien, de la mémoire à l’histoire ?
Catherine
BRUN (Paris 3-Sorbonne nouvelle) : Histoire, ignorances, mémoire(s) : quel(s) savoir(s) pour quelle(s) mémoire(s) de la guerre d’Algérie ?

Nicole LAPIERRE (CNRS) : Mémoires juives et mémoires noires, une « cause commune » ?
François
AZOUVI (EHESS / CNRS) : Le mythe du grand silence

 

Samedi 19 janvier 2013 - 10h00-13h00

MEMOIRES EN CHANTIER 

Sophie ERNST (professeur agrégée de philosophie, TZR, Académie de Créteil) : De « l’indicible” au ”paradigme », la mémoire de la Shoah comme « grand récit »
Pierre
ALBERTINI (historien, prépa. Condorcet) : Les paradoxes de la mémoire gay : l’exemple français
Danielle
ROZENBERG (CNRS/ Université de Paris Ouest Nanterre) : La mémoire du franquisme dans la construction de l’Espagne démocratique : les voies incertaines d’une réconciliation nationale
Régine
ROBIN (professeur émérite de l’Université du Québec à Montréal) : Identité et mémoire au Québec

 

14h00-18h00

MEMOIRES PERIPHERIQUES

 Jean-Charles SZUREK (CNRS/Université de Paris Ouest Nanterre/ENS Cachan) : La Pologne, pays témoin de la Shoah
Nadia
TAHIR (Université de Caen-Basse Normandie – ERLIS) : Mémoires en conflits : associations de proches de détenus-disparus et associations de survivants en Argentine
Meir
WAINTRATER (ancien directeur de la revue L’Arche) : De Jérusalem à Kigali, ou la toute-puissance des victimes

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 06:51

 

Les mémoires n'auront jamais été autant évoquées dans les intitulés des colloques. Voici encore deux propositions qui ont retenu notre attention pour le mois de novembre.

 

Mémoires algériennes en transmission : histoires, narrations et performances postcoloniales (15/16 novembre 2012 - Aix-en-Provence)

Dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, ce colloque se propose de croiser les regards algérien et français autour de la pluralité des mémoires algériennes. L’objectif est de déplacer la réflexion du terrain hypermédiatisé et événementiel des revendications politiques à celui des transmissions intergénérationnelles et des recompositions mémorielles d’acteurs anonymes, héritiers d’un passé dont ils deviennent les témoins indirects. Le dialogue de chercheurs d’horizons différents (histoire, sociologie, anthropologie, sciences politiques, géographie, littérature, visual studies, colonial et postocolonial studies) contribuera à cartographier des deux côtés de la Méditerranée les mouvements et les singularités des narrations mémorielles des nouvelles générations ainsi que, le cas échéant, leurs points de contact ou de friction avec les récits collectifs (locaux, nationaux, transnationaux) véhiculés dans l’espace public et dans les univers associatif et artistique ( Programme complet ici). 

 


Mémoires des migrations et temps de l’histoire (22/23 et 24 novembre 2012 - Paris)

Depuis une trentaine d’années, les mémoires sont devenues omniprésentes dans l’espace public, et un objet d’étude pour l’histoire et les sciences sociales. Dans cet ensemble, les migrants occupent une place singulière. En France, ils ont été acteurs de ces mobilisations mémorielles, sans toujours le faire au nom de leurs origines. Dans le champ scientifique, des études portant sur les mémoires des migrations ont déjà permis d’éclairer un groupe ou un événement, mais leur historicisation reste encore largement à définir et à explorer.

L’approche par les mémoires des migrations permet d’envisager l’émigration et l’immigration. Par ailleurs, elle pose comme hypothèse la pluralité des mémoires selon les groupes, les motifs et les conditions de départ, les espaces d’installation, les statuts et les époques. Elle laisse également ouverte la définition de ce qui fait mémoire, par-delà l’expression des souvenirs individuels. Elle permet surtout de rendre compte de la dimension mondiale de ces expressions mémorielles dans l’espace public, et des travaux qui leur sont consacrés.

Le colloque « Mémoires des migrations et temps de l’histoire » s’inscrit dans cette perspective internationale, qu’il s’agisse des pays d’origine, des sociétés d’installation, mais aussi des circulations de la mémoire qui épousent, sans la reproduire, la diversité et la discontinuité des expériences migratoires. En réfléchissant ainsi aux mémoires des migrations et aux usages du passé, bien au-delà du cas français, le colloque devrait permettre tout à la fois de mettre en lumière des singularités et de faire émerger des traits communs, qu’il s’agisse de la construction des mémoires, des acteurs et des vecteurs qui les portent, de leur circulation et enfin, des conflits qu’elles suscitent ou dont elles rendent compte.

Cette approche apparaît indissociable d’une réflexion autour de l’historicité de ces mémoires. Il s’agit d’abord de s’intéresser, à travers des cas particuliers, à leur dynamique dans le temps, aux questions de transmission mais aussi au silence et à l’oubli, et à l’articulation de ces approches diachroniques avec la circulation des mémoires au sein d’espaces géographiques et sociaux.

Plus généralement, le colloque s’intéressera à la place des mémoires de migration dans les évolutions générales du rapport au passé au sein d’une société donnée. Enfin, plusieurs communications permettront de replacer ces mémoires dans un processus de plus longue durée, et de réfléchir, au-delà des mobilisations contemporaines pour la reconnaissance, au rôle tenu par la mémoire dans l’histoire des migrations depuis le xixe siècle, notamment dans la formation des identités de groupe et dans la constitution de réseaux transnationaux et diasporiques (Programme complet ici

 

PS : Si vous souhaitez être informé(e)s des nouveaux articles disponibles sur ce site, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter à gauche de votre écran (environ deux courriels par semaine). 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 08:18

 

Deux nouveaux colloques seront consacrés à la question des mémoires au mois de novembre 2012.

 

1. Entre Histoires et Mémoires : la guerre au musée. Approches comparées (Du 8 au 10 novembre 2012, Craonne)
"Du livre au cinéma, du théâtre aux manuels scolaires, sans oublier les arts plastiques, la danse, le théâtre, la chanson, il existe de très nombreux supports de transmission, de mémorisation, de mémorialisation et d’oubli des faits de guerre, de leurs effets et de leurs causes plus ou moins lointaines. A travers ce colloque (...), il s’agit d’ analyser et de confronter les narrations et les mises en scènes de la guerre au XXe siècle dans différents types d’espaces muséaux tant français qu’étrangers. Dans la lignée des colloques du CRID 14-18, le traitement comparatiste de la Première Guerre mondiale dans les espaces muséaux français et étrangers sera privilégié ; toutefois, une place importante sera également attribuée à la comparaison (inter)nationale diachronique (guerres civiles, guerre d’Espagne, Seconde Guerre mondiale, conflits de décolonisation…)".

 Programme complet disponible ici.

 

2. Rencontre des mémoires : Mémoire et réconciliations (Du 13 au 15 novembre, Strasbourg)

"La réconciliation, dans la mémoire judéo-chrétienne, c’est le recours au Prince de la Paix, la repentance qui délivre du mal. Pour chacun d’entre nous, c’est chasser le ressentiment, faire la paix en soi-même et avec les autres. Pour les nations et les peuples, c’est tenter de sortir de la violence et de la haine, d’instaurer ou restaurer une unité après la division, le conflit, le crime. Pour tous et chacun,

se réconcilier, c’est donc solder les comptes avec le passé pour pouvoir envisager l’avenir. Au XXIe siècle, ce très ancien mot de « réconciliation » touche désormais à la religion et à l’identité, au droit et à la justice, à l’art et à la médiation : à la mémoire et à l’histoire, pour que le passé ne parasite plus le présent. Il dépasse la commémoration et la repentance collective. Il fait promettre réparation aux victimes et à leurs descendants. Il incite à produire des récits communs du passé. Il sous-tend des politiques de « pardon en vérité et justice ». Pour sortir des logiques maléfiques et criminelles, pour réinventer peuples et nations, se réconcilier est devenu un modèle moral d’équité nationale et internationale, inauguré en Afrique du sud en 1995 et répandu dans le monde, grâce notamment à de nombreuses commissions « vérité et réconciliation » et l’émergence d’une « justice transitionnelle ».

Cette propension du monde contemporain à la réconciliation multiforme pose de nombreuses questions d’histoire et de mémoire. Comment pardonner ce qui doit rester imprescriptible ? Comment sortir de l’alternative entre pardon et réparation, oubli et justice, amnistie et mémoire ? La réconciliation ne serait-elle qu’une injonction aussi morale que temporaire d’après conflit ? A-t-elle une histoire et un avenir ? Peut-elle conjurer la crise du futur ? En toute hypothèse, il convient de la confronter à son préalable : le devoir de vérité historique.

C’est cette confrontation, scientifique et libre, que nous proposons au public de cette nouvelle « Rencontre des mémoires », à partir d’exemples en France, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, de Katyn à Auschwitz, d’Oradour-sur-Glane à Jérusalem".

Programme complet disponible ici.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:30

 

Difficile de passer à côté des Mémoriales organisées  au début du mois de novembre 2012 au Mémorial de Caen. Parmi les colloques, conférences, projections, ateliers pédagogiques et autres expositions, les lecteurs de ce blog seront plus particulièrement intéressés par cet évènement :

 

Journée pédagogique sur le thème "Histoire et Mémoire"

Lundi 12 novembre 2012

( lire le programme)

 

9h30-10h15

Introduction par Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française

 

10h15-11h45

Débat animé par Emmanuel Laurentin avec la participation de :

Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française

Laurent Wirth, inspecteur général de l’Éducation nationale

Jean-Claude Monod, professeur à l’École Normale Supérieure, chargé de recherche au CNRS

Christophe Bouton, professeur de philosophie, membre de l’Institut Universitaire de France - Université de Bordeaux 3

 

13h30-15h00 : Mémoriaux et parcours pédagogiques

 Débat animé par Emmanuel Laurentin (en attente de confirmation) avec la participation de :

• Benoît Falaize, chargé d’études à l’Institut national de la recherche pédagogique, spécialiste de l’enseignement des questions d’histoire contemporaine sensibles (Shoah, décolonisation, aspects mémoriels, etc.)

• Isabelle Bournier, directrice du service culturel et éducatif au Mémorial de Caen

• Pierre-Jérôme Biscarat, responsable pédagogique du Mémorial d’Izieu, co-auteur du Guide historique d’Auschwitz, éd. Autrement.

• Olivier Lalieu, historien, responsable des projets externes du Mémorial de la Shoah, co-organisateur avec le Mémorial de Caen et la Région Basse-Normandie des déplacements à Auschwitz de lycéens bas-normands.

 

16h00-16h15 : Groupe de réflexion sur « La place de l’histoire à l’école »

Introduction par Jean-Baptiste Pattier :

« L’enseignement de la Seconde Guerre mondiale dans les programmes scolaires de huit pays européens de 1945 à nos jours »

 

16h00-18h00

Modérateur : Jacky Desquesnes, IPR d’histoire-géographie, honoraire

Débat avec la participation de :

• Pierre Jérôme Biscarat, responsable du service pédagogique de la Maison d'Izieu

• Benoît Falaize, chargé d’études à l’Institut national de la recherche pédagogique

• Stéphane Grimaldi, directeur général du Mémorial du Caen

• Stanislas Hommet, directeur de l’IUFM de Caen

• Olivier Lalieu, historien, responsable des projets externes du Mémorial de la Shoah

• Gilles Manceron, historien, membre de la Ligue des Droits de l’Homme

• Hubert Tison, secrétaire général de l’APHG, directeur de la Rédaction de la revue Historiens et Géographes

• Laurent Wirth, inspecteur général de l’Éducation Nationale

• Un représentant du Rectorat ou de l’Académie.

 

Soirée de clôture

19h15-21h30

Conférence par Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française « L’historien dans la cité : son rôle, son action, son engagement »

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 07:18

 

Avec la rentrée universitaire s'annoncent les colloques et séminaires qui vont rythmer l'année.

Parmi ceux qui concernent les thématiques de ce blog figurent le séminaire pluridisciplinaire dirigé par

Johann Michel (professeur à l'Université de Poitiers) et Gérôme Truc (doctorant à l'EHES) dont voici le programme :

 

L’objectif de ce séminaire interdisciplinaire (sociologie, histoire, science politique, philosophie) que nous menons depuis 2008 est d’analyser la mémoire en faisant varier les échelles d’analyse. Nous poursuivrons cette année notre enquête sur la fabrique de la mémoire publique officielle et sur les transformations des régimes mémoriels dans la France contemporaine et à l'étranger. Il s’agira d’étudier, d’une part, l’impact des instruments d’action publique sur les « grammaires » de la mémoire officielle, et d’autre part, les tensions pouvant exister entre les mémoires collectives d’un événement traumatique et sa mémoire publique officielle. Nous nous pencherons particulièrement, au carrefour des traditions pragmatique et herméneutique, sur la gestation des problèmes publics mémoriels et sur les mobilisations de victimes qui cherchent à traduire leurs revendications en politiques publiques. De nombreux chercheurs seront invités à présenter leurs travaux.

 

Mardi 13 novembre : Johann Michel (CEMS/EHESS), « Le compromis équivoque de la loi de 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Analyse des grammaires de justification dans les arènes parlementaires ».

 

Mardi 27 novembre : Johann Michel (CEMS/EHESS), « Les mobilisations des entrepreneurs de mémoire de l’esclavage au cours des années 1990. Analyse pragmatique de la formation d’un « trouble » mémoriel et identitaire ».

 

Mardi 11 décembre : Gérôme Truc (CEMS/EHESS), « Venir à Ground Zero et se souvenir " du 11 septembre. Une approche pragmatique. »

 

Mardi 8 janvier : Philippe Perchoc (FNRS) : « Le Parlement européen et l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe comme forums de débats mémoriels européens »,

 

Mardi 22 janvier : Audrey Célestine (Lille III) : « Les mobilisations sociales en faveur de la mémoire de l’esclavage en France ».

 

Mardi 12 février : Christine Chivallon (LAM-Sciences po Borbeaux), « L’esclavage, du souvenir à la mémoire » (présentation-discussion de l’ouvrage de l’auteure paru chez Karthala en 2012).

 

Mardi 26 février : Gérôme Truc (CEMS/EHESS), « Commémoration publique et deuils privés. Conflits d'appropriation autour du mémorial aux victimes de l'attentat du 7 juillet 2005 à Londres ».

 

Mardi 12 mars : Paola Diaz (EHESS), "Commémorer une date pour oublier un événement: les 30 ans du coup d’État au Chili"

 

Mardi 9 avril : Cécile Jouhanneau (ISP, CERI), «Au-delà de la "guerre des mémoires". Mobilisations de victimes, compétition partisane et néo-corporatisme en Bosnie-Herzégovine ».

 

Mardi 23 avril : Valérie Rosoux (FNRS, Université catholique de Louvain), "Réconciliation : les limites d'un conte de fée".

 

Mardi 14 mai : Zsolt Horvath (Eötvös Loránd University (Budapest), Institute for Art Theory and Media Studies), « La grammaire politique de la mémoire: la mobilisation des "lieux communs" historiques dans l'arène politique en Hongrie contemporaine ».

 

 

 

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 09:24

 

Dès la rentrée, l'université d'Avignon propose une journée d'étude qui promet d'être passionnante sur sur la place de la mémoire dans la patrimonialisation et sur les formes de mise en mémoire et de transmission des patrimoines.

Les compte-rendus d'éventuels auditeurs présents à cette manifestation sont les bienvenus sur ce site.

 

Le programme :

 

MARDI 25 SEPTEMBRE

9h15-9h30 : Ouverture par Emmanuel Ethis, Jean Davallon, Cécile Tardy

 

9h30-12h30. Mémoire sociale et patrimonialisation

Président de séance : Véra Dodebei

Jean Davallon : Mémoire et patrimoine : pour une approche des régimes de patrimonialisation

Regina Abreu : Patrimonialisation des différences et nouveaux sujets de droit collectif au Brésil

Yves Jeanneret : Genèses du mémoriel sur les médias informatisés

 

14h30-17h30. Patrimonialisation de la musique

Président de séance : Emmanuel Pedler

Cyril Isnart : Le fado au Musée. Ethnographie d'un dispositif de patrimonialisation de la musique

Jacques Cheyronnaud : Le music-hall en patrimoine. Le projet d'un Musée imaginaire de la chanson (Louis Merlin et Georges Henri Rivière, 1965)

Evelyn Orrico : Le film documentaire comme discours de patrimonialisation de la musique populaire brésilienne

 

 

MERCREDI 26 SEPTEMBRE

9h30-12h30. Médiations documentaires

Président de séance : Marie-Sylvie Poli

Véra Dodebei : Patrimoine et mémoire sociale en ligne

Éva Sandri, Cécile Tardy : La médiation numérique de la mémoire sociale : la rénovation du museon Arlaten

Émilie Flon : Les illustrations du passé archéologique entre interprétation scientifique, témoignage et mémoire sociale

 

14h30-17h30. Mise en mémoire des conflits

Président de séance : Régina Abreu

Francisco Ramos de Farias : Mémoire sociale en situation traumatique

Jessica Cendoya, Marie Lavorel, Jean Davallon : Patrimonialiser la mémoire de la guerre au musée : une tentative d’historicisation du témoignage

Xavier Roger : La mise en mémoire de la guerre civile espagnole

 

Infos pratiques et compléments à cette adresse.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 16:57

 

A lire, à écouter, à voir... mais surtout à réfléchir.

 

L'enseignement de l'Histoire et la culture historique des élèves

Mardi 12 juin 2012, l'émission "Service Public" de France Inter reçoit Laurence de Cock, Nicolas Offenstadt et Jean Sevillia entre 10h et 10h45 pour discuter de l'enseignement de l'Histoire et la culture historique des élèves.

L'émission peut être écoutée  ici :

Service-public-France-Inter-copie-1.jpg

A l'heure où les enseignants dressent  un bilan inquiétant des programmes de Première, l'émission pourrait relancer le débat et rappeler au président François Hollande et à son ministre de l'éducation Vincent Peillon que le rétablissement de l'enseignement de l'Histoire en Terminale scientifique est urgent et qu'il doit s'accompagner d'une réflexion de fond sur les programmes.

 

Une historienne au cabinet du ministre de l'éducation

Nous avons débattu à plusieurs reprises sur ce blog de l'intérêt et/ou de l'opportunité de la présence d'historiens dans les cabinets ministériels, voire parmi les conseillers de l'Elysée (en tout cas, aux côtés du pouvoir exécutif). A notre connaissance, il n'existe toujours pas d'étude précise sur cette question alors que les économistes, sociologues, juristes, et mêmes les géographes, se sont saisis depuis longtemps du sujet.

Alors que nous remarquions précédemment  la rareté des conseillers historiques dans l'entourage du candidat Hollande, une exception vient d'apparaître au sein du cabinet de Vincent Peillon : l’historienne Johanna Barasz a été nommée en qualité de conseillère technique, chargée des argumentaires et des discours.

Responsable du Pôle Culture et éducation au sein du Laboratoire des idées du Parti Socialiste, Johanna Barasz a réalisé une thèse d'histoire consacrée aux vichysto-résistants sous la direction de Jean-Pierre Azéma.

 

Nous espérons que ses discours seront aussi passionnants que ses travaux de recherche.

Mémoire et historiographie de 1848

L'annonce est un peu tardive mais nous espérons que la journée d'étude organisée le vendredi 1er juin 2012 sur la  mémoire et l'historiographie de 1848 par le centre d'histoire du XIXe siècle conduira prochainement à l'édition d'un ouvrage collectif.

Les lecteurs de ce blog qui auraient participé à cette journée d'étude peuvent également nous en proposer un compte-rendu.

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